Un travail autour de Hans Christian Andersen sur le conte : La Petite Fille aux allumettes

Pour ce projet, nous avons souhaité mettre en lumière les sentiments d’exclusion et de marginalisation que ressent la petite fille dans l’histoire. Son besoin d’affection et de chaleur humaine est symbolisé par sa grand-mère, tandis que ses allumettes représentent son espoir et son imagination, lui permettant d’échapper à une réalité difficile.

Nous avons établi un parallèle avec les enfants dyslexiques, qui ressentent souvent eux aussi un sentiment d’exclusion, que ce soit dans leur parcours scolaire, social ou familial. Leur besoin d’affection se traduit par un besoin d’accompagnement, et leur espoir réside dans leur volonté de réussir comme les autres, malgré les obstacles.

Pour illustrer ce concept, nous avons conçu des décors avec des façades de maisons et des cadres, où la scène se joue des deux côtés de ces structures.

En ce qui concerne le graphisme des maisons, nous les avons dessinées de manière enfantine, à la main, pour refléter l’innocence et la vision de la petite fille en tant qu’enfant. De plus, nous avons légèrement inversé les noms des magasins sur les façades pour symboliser la manière dont les enfants dyslexiques perçoivent parfois les mots et les lettres de façon différente.

Ce travail cherche à créer une connexion émotionnelle et à sensibiliser le public à ces deux réalités, celle de l’histoire d’Andersen et celle des enfants dyslexiques.

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